Une zone bleue dans le centre bourg
On les croyait oubliées au profit des horodateurs.
Et pourtant, les zones bleues reviennent dans les villes. À Saint-André, la densification du centrebourg et des logements a de sérieux impacts sur le stationnement. Face à ce constat, la municipalité a jugé nécessaire de mettre en place un système qui facilite la rotation des véhicules et favorise le partage des places de stationnement. La solution préconisée ? L’instauration de zones bleues qui réglementent le stationnement par la durée et restent entièrement gratuite. Elles permettent une meilleure utilisation de l’espace public, facilitent l’accès aux commerces de proximité, limitent « les voitures ventouses stationnées des journées entières »,
Place de l’Église et de la Mairie
Deux zones bleues sont mises en place : la première concerne les stationnements autour de l’Église et la deuxième, ceux de la place de la Mairie.
Ces emplacements sont signalés par des panneaux de début et de fin de zone, mentionnant les jours et horaires d’application, complétés par un marquage au sol.
Le stationnement à l’intérieur de la zone bleue est autorisé pendant 1h30 maximum, de 8h à 20h, du lundi au samedi et de 8h à 13h, le dimanche pour cause de marché.
Sur les places marquées en bleu, tout conducteur laissant un véhicule en stationnement, est tenu d’utiliser un disque de stationnement. Ce disque doit être apposé en évidence sur la face interne du parebrise.
Il doit faire apparaître l’heure d’arrivée.
Au-delà de 1h30 de stationnement, le conducteur devra déplacer son véhicule sous peine de s’exposer à une amende forfaitaire de 35 euros, conformément à la réglementation en vigueur. Il est interdit de prolonger la durée du stationnement en changeant l’horaire d’arrivée du disque car cela empêche la rotation des véhicules sur les places de stationnement.
En dehors de la zone bleue, la durée de stationnement reste limitée à 7 jours consécutifs sous peine d’une contravention pour stationnement abusif avec mise en fourrière du véhicule conformément à la loi.
Des panneaux photovoltaïques sont à l’étude
Une commune productrice d’énergie renouvelable !
À l’image d’autres communes et de la Carène, la municipalité souhaite développer les énergies renouvelables.
Avec la construction d’un nouveau bâtiment important que sera la salle polyvalente et de spectacle, une étude d’opportunité a été réalisée sur l’implantation de panneaux solaires photovoltaïques en toiture. Le but n’est pas d’alimenter le bâtiment lui-même car la puissance produite serait supérieure aux besoins.
Ce type d’installation fait l’objet d’un contrat de rachat de l’énergie produite par EDF qui l’injecterait dans le réseau, sur une durée de 20 ans à un tarif fixé par arrêté ministériel. Ainsi, en orientant convenablemen le bâtiment et en l’aménageant de façon optimale au niveau des toitures, la centrale photovoltaïque pourrait produire suffisamment d’énergie pour être « amortie » en une dizaine d’années.
Les recettes et dépenses liées à cette centrale photovoltaïque ne sont pas intégrées au budget principal de la collectivité mais tracées dans un budget dit annexe. Ce dernier sera amorcé par une avance de 40 000 € provenant du budget principal et qui sera remboursée dans les années à venir.
Ce sera la première installation photovoltaïque d’importance sur Saint-André
ZAC Centre bourg
La maison médicale, bientôt une réalité
Entre l’arrière de la mairie et le parvis de l’église, le long de la voie nouvellement créée (impasse du Val André), un projet de maison médicale est à l’étude. Il réunira différents professionnels de santé, médecins, soignants, psychologue déjà installés sur la commune ou nouveaux arrivants. Ce programme immobilier privé est porté par la Sonadev et voulu par la municipalité. Le bâtiment devrait voir le jour dans un ou deux ans.
Au pied de cette future réalisation, on peut déjà voir la progression du dossier Zac : le parking de 15 places a été goudronné, les espaces partagés sont aménagés dans des tons colorés et les espaces verts sont terminés.
Assainissement collectif
L’extension du réseau concernera 1 100 logements
Entre 2018 et 2024, un nouveau programme d’extension du réseau des eaux usées va être lancé sur le territoire de la Carène. D’un montant global estimé à 12,6 millions d’euros, il concernera 1 100 logements environ. Saint-André des Eaux bénéficie pour ce nouveau programme d’un fort investissement de la Carene à hauteur de 3,3 millions d’euros, soit près de 26 % du budget total ce qui permettra de brancher 385 sur les 963 habitations qui sont en assainissement autonome. Les secteurs concernés sont la Ville au Jau, la rue Jean, la route de Bilac, Kerméans, Kerpoisson, la route du Chatelier et la Ville au Gal.
Thierry Ryo précise : « C’est un véritable effort de notre communauté d’agglomération et un choix politique important qui répond aux attentes des Andréanais. L’investissement est multiplié par 10 par rapport au précédent programme.
Il a fait l’objet d’une large concertation avec les associations de défense des utilisateurs et répond ainsi à la volonté de préserver notre milieu naturel ».
Pour les assainissements non collectifs qui ne seront pas desservis à l’issue de ce programme, la Carène, conjointement avec le Conseil départemental de Loire-Atlantique, a mis en oeuvre des aides à la réhabilitation afin d’aider les propriétaires dans le financement de leurs travaux.
Pour plus de renseignements sur les aides Carène liées à l’habitat, rendez-vous sur le site : http://ecorenove-carene.fr/
